La perspective d’une 2iéme vague COVID-19 implique l’adoption rapide de mesures sanitaires visant à ralentir la propagation de SARS-COV-2.

Les données scientifiques concernant la circulation du virus sont encore incomplètes mais elles permettent néanmoins d’établir les bases d’une prévention efficace. A partir de la population générale (1) où la prévalence de la COVID-19 est extrêmement faible (peu de cas et souvent asymptomatiques), le virus se propage rapidement dans des groupes de personnes (2) principalement en lieux clos (travail, EPHAD, transports, salles de sport,  bars,…). Les plus impactées sont les sujets âgés (3) et/ou présentant des comorbidités (obésité,..). Cette segmentation de la population en 3 niveaux permet de dégager les principales actions de prévention en fonction de l’exposition au risque.

Le niveau d’exposition au risque COVID-19  est fonction de 3 paramètres essentiels : la densité de population, l’interaction entre les personnes et le degré de confinement (espaces clos). 

Quelles options pour la riposte ? Aujourd’hui, des mesures ciblées appliquées rigoureusement sont la seule alternative à un reconfinement dont les conséquences seraient souvent dramatiques. 

Les mesures actuelles visent surtout à réduire les rassemblements et les regroupements en espaces fermés. A noter que la fermeture des écoles restent controversées et variables d’un pays à l’autre. Ces mesures collectives  se situent en amont des gestes barrières individuels plus que jamais nécessaires et du dépistage/traçage des cas et cas contacts. La disponibilité récente de tests rapides (tests salivaires et antigéniques) ouvre des perspectives encourageantes pour résoudre les difficultés majeures rencontrées aujourd’hui dans les procédures de dépistage de masse.   

 L’issue de la crise actuelle dépend largement de la mise en œuvre de ces mesures de prévention, de leur acceptabilité liée fortement à la perception du risque par la population, et de la recherche du meilleur compromis entre des exigences sanitaires et des impératifs socioéconomiques. Mais les avancées scientifiques (traitements, vaccins) restent peut être les meilleurs espoirs.